Histoire du lieu
La chapelle s'élève à 178 mètres d'altitude sur une plateforme à flanc de la falaise de Roc’h ar marc’h bran (littéralement le « roc du cheval corbeau », animaux de la mythologie celtique suggérant sur ce site un culte qui remonte à une époque préchrétienne, peut-être en lien avec la fontaine à dévotion), en surplomb du cours torrentueux de la rivière Ellé (100 mètres plus bas). Elle est construite du xvie siècle au xviiie siècle, les principaux travaux étant réalisés de 1489 à 15123. Selon la1
La chapelle s'élève à 178 mètres d'altitude sur une plateforme à flanc de la falaise de Roc’h ar marc’h bran (littéralement le « roc du cheval corbeau », animaux de la mythologie celtique suggérant sur ce site un culte qui remonte à une époque préchrétienne, peut-être en lien avec la fontaine à dévotion), en surplomb du cours torrentueux de la rivière Ellé (100 mètres plus bas). Elle est construite du xvie siècle au xviiie siècle, les principaux travaux étant réalisés de 1489 à 15123. Selon la légende locale, elle est le résultat du vœu d'un seigneur de Locmalo, Jean de Toulbodou, qui, pris dans un orage à cet endroit lors d'une chasse, promit d'édifier un lieu de culte à sainte Barbe s'il échappait à la foudre, à l'endroit où s'arrêterait un énorme bloc qui dégringolait vers lui. Le lendemain Toulbodou achète le terrain au baron du Faouët, Jehan de Bouteville, et fait entreprendre sa construction à partir du 6 juillet 14897. En réalité, la construction a probablement été encouragée par les seigneurs du Faouet, les Du Fresnay très actifs dans la paroisse profonde, afin de favoriser les dons des fidèles lors du pardon de sainte Barbe et des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle, la construction ultérieure de l'escalier monumental facilitant les processions et pèlerinages.
La chapelle garde le souvenir de Sébastien Le Meur qui, en 1700, réalisa l'aménagement du site par des escaliers monumentaux.
Elle fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par arrêté du 16 octobre 1906 et la maison du garde en surplomb d'une inscription par arrêté du 25 septembre 19281.
La chapelle est toujours le lieu d'un pardon, tenu le dernier dimanche de juin et le 4 décembre, et attirant de nombreux fidèles, notamment lors des grands périls (guerres mondiales) ou pour guérir de maladies neurologiques (peurs, angoisses). Faute de comité qui organise un repas lors de cette fête, comme le font les autres comités lors des autres pardons, la fréquentation de ce qui fut jadis un des plus grands pardons bretons décline, au point de menacer sa pérennité. L'affluence touristique décline elle aussi : lors de la saison estivale de 2009, le site n'attire plus quotidiennement que 1000 à 1500 personnes
Voir plus