Légende(s) du lieu
Relans est qualifié de « village féerique »5. Un dictionnaire des communes du Jura mentionne Relans comme « le pays-féerie par excellence » en 1837, et signale que « l'histoire tout entière de Relans ne se compose que de légendes ». On voyait « la trace lumineuse d'un char brillant, attelé de quatre chevaux blancs, qui, à certain jour de l'année, fend l'espace, emportant dans les airs un magnifique chasseur accompagné de sa meute aboyant à pleine voix et de ses brillants écuyers sonnant du cor1
Relans est qualifié de « village féerique »5. Un dictionnaire des communes du Jura mentionne Relans comme « le pays-féerie par excellence » en 1837, et signale que « l'histoire tout entière de Relans ne se compose que de légendes ». On voyait « la trace lumineuse d'un char brillant, attelé de quatre chevaux blancs, qui, à certain jour de l'année, fend l'espace, emportant dans les airs un magnifique chasseur accompagné de sa meute aboyant à pleine voix et de ses brillants écuyers sonnant du cor »6.
Un cheval sans tête habitait autrefois ce territoire. Il était blanc aussi, et paraissait s'être attribué la garde de l'entrée d'un chemin qui pénétrait dans le bois de Commenailles, car c'était toujours en cet endroit qu'on le rencontrait. Le plus souvent, il fondait au galop sur le voyageur, et le jetant sur son dos il allait le déposer au loin, soit dans les champs, soit au milieu des bois. D'autres fois il arrivait sans bruit derrière le passant, et lui posait ses pieds de devant sur les épaules. Il semblerait que ce cheval ait disparu « dans les tourmentes révolutionnaires, tourmentes qui ont emporté tant d'autres choses7,8. »
Article détaillé : Chevaux légendaires dans le département du Jura.
Outre les chevaux, Relans est réputé pour ses dames vertes qui « folâtrent sur la chaussée de l'étang de la Folie ». Un bouc noir tourne sans cesse autour de l'étang de la Gaberie avec une chandelle entre les cornes. L'agile et insaisissable poule noire est toujours visible au bord de l'étang de la Basse. Au fond de la Mare-Rouge, le son argentin de deux cloches lancées à toute volée pour annoncer l'heure de minuit à Noël se faisait entendre6.
Voir plus